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Les collections Camille Fournet

Vous avez sans doute déjà fait un tour sur le site pour découvrir les collections.

Voici un petit aperçu notamment de la petite maroquinerie, cachée dans mon sac : un étui iphone original en python gris( 215 euros) (en cuir à partir de 140 euros), une couverture d'agenda en veau polo hungary (135 euros), un étui à lunettes en python noir (245 euros), un porte monnaie et portefeuille en veau grainé gris et intérieur croco blanc (220 et 400 euros), un protège passeport en python gris et veau polo hungary (350 euros), un étui navigo en veau grainé et alligator (400 euros), un petit étui à post-it en veau polo hungary (75 euros), et la sublime petite pochette Thémis en python noir (480 euros) qui permet de ranger tout ce que l'on veut retrouver facilement et qui se promène d'un sac à un autre.

 

 

Le cabas Dédale par Camille Fournet pour Brieuc75

 

Nous sommes partis des collections existantes, puis d’un modèle qui a retenu mon attention pour ensuite le faire à ma mesure. Plus qu’un grain de sel, c’est finalement tout un cahier des charges que nous avons défini pour l’estampiller B75 : 

-       Simple : une forme, le rectangle, un cabas, une évidence, hors mode. 

-       Actuel : le cabas, c’est le sac du quotidien, au goût du jour, et sans doute, le sac le plus proposé pour la saison prochaine. Comme l’indispensable petite robe noire pour une femme ou un pantalon chino pour un homme, le cabas est un indispensable intemporel. 

-       Fonctionnel : de nombreuses fonctionnalités sont ajoutées comme cette poche intérieure qui permet de ranger sur le flanc tout ce qui doit être facilement accessible (carte navigo, cb, stylo, monnaie…) sans avoir à chercher au fond du sac, comme ce porte clé pendu sur le côté, ou bien encore comme cet attache étiquette, en forme d’ogive, caractéristique des bracelets montre Camille Fournet. 

-       Sophistiqué : il se devait d’être luxueux, sans être tape à l’œil. J’ai donc choisi un cuir de très belle qualité auquel nous avons adjoint des touches de crocodile dans la même tonalité. 

Pour le cuir, il s’agit d’un Veau Polo Hungary, souple, lisse, légèrement foulonné au toucher , extrêmement doux. Le travail de tannage de qualité confère à ce cuir une robustesse  alliée à une grande élégance. Ce cuir provient d’une tannerie française respectueuse de l’environnement.

Pour l’alligator, il s’agit d’une peau en provenance de Louisiane, le Mississipiensis. Chaque peau fait l’objet d’une sélection avant d’être l’objet de nombreux soins comme le lissage,  la patine, le gaufrage pour des aspects aussi varié  que la douceur d’un nubuck, la brillance d’une laque, la souplesse et la douceur  d’une peau d’agneau et la préciosité d’une toile de maître….

Dans cette sophistication, on y trouve également une petite étiquette cousue sur une des poches intérieure des sacs, avec le  logo CF marqué à chaud argent. L’étiquette est en chèvre et sa couleur varie selon le type de version : rose fushia  pour  une version féminine, prune pour une version mixte et masculine. 

-       La touche Brieuc 75 : parmi l’étonnante palette de couleurs, j’ai retenu le « gris gargouille » pour le cuir et « vert de gris » pour l’alligator, des couleurs très parisiennes, inspirées des toîts en zinc, de son ciel gris, avec des touches lumineuses grâce aux empiècements (angle, poignées) de crocodile brillant, en quasi ton sur ton.  Nous avons ainsi joué avec les couleurs : gris gargouille ou vert de gris en extérieur, gris perle pour la toile enduite intérieure,  prune pour la pochette intérieure... des tons poudrés et taupés.

Enfin,  un marquage réalisé  à chaud, en argent sur la matière intérieure du sac avec le logo « Camille Fournet – Paris » ainsi que de la mention « Made in France ». Et puis surtout, la mention B75 qui en fait définitivement MON sac ! Un vrai sac parisien !

     

Les étapes de fabrication du sac par Camille Fournet - 2ème post

Suite de la fabrication du sac avec :

- le montage de la poche intérieure et la pose de l'étiquette "CF"

   

- l'astiquage des poignées : filetage, ponçage, teinture, cirage

- le gravage du sac avec une feuille d'argent

- la finition du sac avec notamment le montage du soufflet

 

Demain, il me restera à vous le montrer complètement!            

       

Les étapes de fabrication du sac par Camille Fournet - 1er post

Alors voilà, à regarder un sac fini, il n'est pas toujours facile d'imaginer le comment de sa fabrication.

Pourtant, encore plus, quand il s'agit d'un sac de luxe, toutes les étapes sont importantes et supposent une minutie extraordinaire.

Je vous propose aujourd'hui, en deux posts, de suivre les différentes étapes de fabrication de mon sac, toutes pratiquement faites à la main.

Choix des peaux, cuirs ou peaux précieuses, découpes fonction d'un patronage...

      

L'ensemble des pièces nécessaires à la réalisation ont ensuite été regroupées pour réaliser le montage, à découvrir cet après midi...

 

Ma rencontre avec Camille Fournet

Ma première rencontre a été avec Camille Fournet.

Spontanée, fulgurante, riche d’échanges, évidente, cette rencontre correspondait à nos aspirations réciproques. 

Camille Fournet est avant tout une maison de maroquinerie, n°1 mondial du bracelet montres de luxe, fondée en 1945 par Camille Fournet qui créa son atelier de maroquinerie en 1945 à Tergnier, en Picardie. (Cet atelier est devenue une vraie manufacture en 1991, toujours au même endroit).  Il donna forme aux premiers bracelets-montres qui devaient faire sa réputation d’excellence, avec un style identifiable : la couture sellier à la main.

Pour satisfaire les demandes des clients horlogers les plus exigeants, la Maison s’est spécialisée dans le façonnage des cuirs exotiques très précieux et le sur-mesure. Enfin en introduisant une infinie variété de couleurs et de nuances Camille Fournet est devenue la référence en matière d’habillage des montres de luxe. 

En 1989 s’est ouverte la première filiale commerciale en Suisse, au cœur du pays horloger. Puis d’autres filiales ont été créées en Italie, au Japon, en Allemagne, aux Etats-Unis et à Hong Kong. 

Dans les années 1990 une première diversification s’opère avec la fabrication de la petite maroquinerie puis Jean-Luc Déchery, président depuis 1994, décide de lancer la Maroquinerie Camille Fournet avec des modèles de sacs haut de gamme valorisant la marque auprès d’une clientèle élargie et non plus restreinte au cercle des amateurs et collectionneurs de montres. 

Une première boutique ouvre au 3, rue d’Alger dans le centre de Paris, près de la Place Vendôme, en juillet 2006. 

Les collections de sacs et de petite maroquinerie sont également présentées dans des corners des grands magasins au Japon (Mitsukoshi, Hankuy, Sogo, Isetan), au George V et depuis peu dans la galerie du Ritz. 

Passionné de sacs  (que je porte en toutes occasions), l’univers de Camille Fournet m’a enchanté. Je me suis tout de suite intéressé aux modèles qui répondent tous à une élégance classique, raffinée et décontractée, avec un savoir faire traditionnel, dans une palette de peaux et de coloris infinie. 

Nous avons ainsi décidé de collaborer ensemble, Françoise, Caroline, Sophie et tout l’atelier de Tergnier, en me permettant de mettre mon grain de sel dans la réalisation d’un sac, un sac qui démontrerait tout le savoir faire de cette Maison et qui me correspondrait parfaitement ! 

Je vous propose de découvrir dès demain les étapes de fabrication du fameux sac…

Brieuc et les Maisons Françaises

Dans quelques semaines, le blog fêtera ses 5 ans.

Si je suis là avec vous, c’est qu’en 5 ans, tout a été rendu possible par de très nombreuses rencontres. 

De ma première rencontre avec Paris, ses quartiers que je visite, ses monuments où je joue aux touristes, ses musées que je fréquente, ses restaurants que je découvre, ses soirées qui l’alimente au travers de ses théâtres, ses opéras, ses salles de spectacles …, ses boutiques que je dévalise, puis ma rencontre essentielle avec L’, le blog s’est construit de ces deux rencontres. 

Le blog a généré de lui-même d’autres rencontres : des premiers lecteurs aux commentaires timides puis ceux plus nombreux qui sont arrivés depuis deux ans de toute la France, des Etats-Unis, d’Angleterre, d’Asie et qui me suivent aussi via twitter ou facebook, et ceux enfin qui sont devenus des copains ou des amis rejoignant le cercle des intimes, tout un réseau s’est constitué pour alimenter le blog, soit de nouvelles informations ou de nouveaux commentaires encore. 

Il y a également mes marques de prêt-à-porter de luxe préférées qui de simple client m’ont parfois permis d’accéder à des manifestations privilégiées et de mieux connaître encore cet univers de la mode qui me fascine et que je vous fais partager, à travers ma vision décomplexée du luxe. Mon style s’est ainsi affiné au fil du temps et très certainement également devenu plus sélectif, plus pointu. 

Et puis il y a eu une autre étape depuis quelques semaines, faites de nouvelles rencontres. 

Ces rencontres, simples et spontanées, ont fait naître une association toute naturelle avec trois maisons françaises positionnées dans le luxe et qui ont comme point d’appui un savoir faire artisanal et une certaine discrétion. 

J’ai ainsi pu m’immiscer dans chacun de leur univers, et loin de toute prétention créatrice, choisir ce qui me correspondait, me les approprier pour me les faire mien. 

Ainsi durant trois semaines, j’ai souhaité vous faire découvrir les fruits de ces rencontres.

Certaines des productions sont ou seront commercialisées prochainement. Pour la dernière, tout dépendra de vous !

 

A demain pour découvrir la première collaboration...

Nom de code : B75

Début de la saga : demain

 

On fait quoi dimanche ? On récupère de notre soirée façon AD Magazine

Dîner chez mon amie Dom', dans le quartier de Belleville, dans un loft où le mobilier de Bertoia croise des chaises Eames ou le lit de repos de Mies Van Der Rohe.

Un plat de charcuteries, du bon vin et nos dernières histoires de boulot.

Un beau décor, un dîner simple, la belle vie.

Hermès est sur Facebook

Après son site marchand et son site institutionnel, Hermès franchit encore un pas vers le 2.0 en ouvrant un compte facebook.

Premier message : le manifeste de la cravate.

Peut être qu'un jour, il y a aura aussi des contacts réguliers avec les bloggeurs... (moi je suis prêt)

Laisse les vitrines à Venise

Petite carte postale vénitienne avec les nouvelles vitrines Hermès et ses petits papiers.