Du Brieuc, du léger... c'est la chronique briochine.
Alors que le marathon des ventes privées, soldes exceptionnelles, ventes presse, et braderie, démarré début avril va s'achever début août, avec son point d'orgue aujourd'hui, je sors de cette période avec un porte-monnaie rinçé et mon envie d'acheter du luxe comblée.
J'ai ainsi pu faire d'excellentes affaires, à des prix souvent inférieurs à ce qui est pratiqué chez les grands noms de la mode à petits prix, H&M et Zara en tête.
Au delà du prix, je remplis mes armoires de vêtements de belle qualité tant dans la coupe que dans le choix des matières, sans avoir négliger l'originalité des modèles.
Pourtant à l'issue de cette course à la bonne affaire, j'en ressors avec un certain malaise, voire une inquiétude sur le sort du luxe et plus largement sur notre comportement d'achat.
Deux typologies semblent coexister : les gros clients à fort pouvoir d'achat qui sont prêts à payer le prix fort pour la nouveauté, l'exclusivité, clients souvent d'origine étrangère, et ceux qui ont envie de porter du luxe sans se ruiner en mélangeant le "pas-cher" et ces marques qui font toujours rêver.
A regarder les nombreux commentaires laissés sur le blog depuis deux mois, notamment sur les posts offrant des invitations aux ventes de grandes marques, j'ai pu constater l'attrait pour le luxe, sans pour autant la volonté de payer le prix boutique.
De plus la clientèle des ventes privées n'est pas forcément celle des boutiques et fort heureusement.
Pour ma part, je suis client des boutiques pour des modèles exclusifs, notamment chez Hermès pour des articles qui ne seront jamais soldés (sac Haut à Courroies, losange Grand Modèle) ou des séries limitées (mon sac en python de chez Gucci).
Pour le reste, j'ai découvert LANVIN aux ventes privées de l'Espace Max et depuis cette saison à l'espace Malakoff, estimant que le prix boutique était encore exorbitant.
Au delà de l'exclusivité, il y a aussi l'emballage.
Entre un accueil sur mesure dans ces boutiques, avec reconnaissance de votre nom, petites attentions comme une boisson, réservation de l'article pendant quelques jours... et faire la queue pendant des heures, dans le froid ou la canicule, debout, essayer des vêtements au milieu de la foule, sans cabine, pour finalement acheter des choses inutiles, aux couleurs déprimées et aux formes désormais démodées, le rapport est à faire entre acheter un bel article en magasin au prix normal et accumuler des vêtements à prix braderie à effet friperie!
Cette saison, des évolutions ont eu lieu : la grande vente privée Dior s'est achevée, les prix de la braderie Yves Saint Laurent avaient encore progressé, Burberry ne soldera demain qu'à hauteur de 30% sans deuxième démarque....
C'est le signe que ces marques reprennent en main l'écoulement de leur stock dans le but d'améliorer leurs marges.
Gucci réfléchit actuellement à ne plus faire de soldes en boutique.
A terme, il semble que le circuit passe de la boutique aux outlets qui connaissent un réel engouement avec des boutiques en propre, un accueil soigné.
Il semble donc que progressivement les réductions sur les marques de luxe se fassent rares.
Profitez en bien aujourd'hui!
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