On sait qu'on va assister à la "struggle for life"! ou bien encore à un "Fight Club"
Le décor est planté : un ring est installé au centre de la salle de réception de la maison Gaultier.
On pourrait presque imaginer que Gaultier se soit inspiré du concert Hard Candy de Madonna auquel il avait assisté, en tant que spectateur.
Deux boxeuses avec collant chair donnant l'illusion de deux femmes tatouées, avec short brillant, ont combattu (boxe française) en présence d'un arbitre, pendant que les "mâles" défilaient... au son de bruitages d'entrainement en salle de boxe, de Piaf, suppliant : "Laissez-le moi encore un peu...", de combats de boxe de Cassius Clay-Mohamed Ali.
Les mannequins représentent la mixité de la France. Gaultier veut faire passer un message. Et surtout être optimiste même si tout va mal.
Le défilé est plein de vigueur.
Mais... Dommage que Dean et Dan de DSquared2 aient déjà imaginé des hommes ensanglantés (eux, après un match de hockey sur glace). Dommage que Donatella Versace ait fait beaucoup de cuir noir il y a quelques jours. Dommage que trois heures plus tôt, Alexis Mabille nous avait montré des shorts sur longs caleçons.
A y regarder de près et au délà des effets podiums (ou de ring), les propositions sont limitées. On y trouve des pièces basiques, comme à peu près partout. Sans oublier quelques jupes, sans quoi le défilé Gaultier ne serait plus un défilé Gaultier homme.