Du brieuc, du léger... c'est la chronique briochine.
Pas facile de créer sans inspiration.
Ce matin, je n'avais pas la moindre idée en tête.
Pourtant l'autre jour alors que j'étais dans le métro, j'ai été traversé par des flashs.
Ma crainte fut de les oublier. La rame étant bondée, il m'était impossible de sortir un crayon et un cahier afin de les poser, ni même de saisir mon téléphone pour une "note à moi-même".
Pourtant l'autre nuit, alors que je m'endormais progressivement, mon esprit continuait à générer des pensées dont certaines que j'aurais voulu retenir. Le début de l'engourdissement m'empêcha de me lever pour saisir un calepin et noter mes idées furtives.
Et puis aujourd'hui, alors que je m'obligeais à rédiger une note pour le blog, je me suis retrouvé en panne d'inspiration.
Pas d'idées sur la mode, pas d'idées sur les sorties à venir, pas de réflexions prêtes à être publiées
Toutes celles que j'avais eu de façon fugitive s'étaient évanouies.
Ainsi vont les choses.
Comment fonctionne la pensée? comment est elle alimentée? comment agit elle?
Et de me demander que faire pour la garder, la retenir, la conserver...
Dans les films de science fiction, il a toujours été fait mention de personnes capables ou de machines permettant de lire nos pensées mais rien sur des machines susceptibles de les enregistrer pour ensuite se les repasser en boucle.
Et bien voilà l'idée du jour, une machine qui telle un lecteur enregistreur nous permettrait de saisir nos différentes pensées et nous les retranscrire le moment voulu et tant qu'à faire puisque chacun n'a pas le même niveau de pensée, la possibilité de récupérer celles des autres par bribes ou chapitres entiers, la version light, la version intégrale, les pensées coupées en bonus, avec commentaires du penseur lui même.
Il n'y aurait plus de pages blanches, plus de panne, mais un grouillement d'idées.
De ce fait, pour faire face à un tel engorgement d'idées qui rendrait difficile son ordonnancement, sa mise au propre, il faudrait pouvoir ensuite les classer par thématique, par ordre d'arrivée ou d'importance selon des critères pré définis.
Pour éviter le risque d'uniformisation des idées lié au fait que chacun pourrait se procurer l'idée de l'autre et la faire sienne, la fameuse pensée unique, il faudrait donc inventer de nouveau une autre machine qui proposerait des nuanciers, comme pour la peinture. chaque idée serait ainsi divisée en de nombreuses sous-idées.
Alors à ce moment, nous serions submergés d'idées nous empêchant de nous reposer, de faire une pause, de rêvasser et de se laisser emporter vers le sommeil.
Une machine serait proposée pour chasser toutes nos idées, faire le vide, marquer le silence de pensées, on l'appelerait la machine à panne d'inspiration.
Je me pris soudain à désirer me retrouver devant la page blanche.
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