La cravate n'avait pas vraiment disparue car elle conserve toujours un rôle social et de reconnaissance dans de nombreux milieux professionnels, mais elle avait cependant perdue en visibilité dans les différents défilés masculins.
Pourtant, Hermès depuis deux ans, réalise un catalogue spécial, à son intention.
En le feuilletant, nul doute que cet accessoire revient au goût du jour et peut s'utiliser en toutes occasions.
La cravate Hermès date de 1953, sous l'instigation de Bobby Breward, le directeur du magasin de Cannes de l'époque qui en lança l'idée. Il fut suivi par Henri d'Origny qui dessina de nombreux modèles et par Patrick Guerrand Hermès qui anima le département cravate pendant plus de 30 ans.
La cravate Hermès eu son heure de gloire dans les années 90 avec ses séries de petits animaux ou de thèmes figuratifs qui complétaient celle des dessins géométriques d'inspiration équestre (les tous premiers modèles), et les pêle-mêle qui reprennent les thèmes de certains carrés.
Puis elle tomba en désuétude jusqu'à ce que Dior Homme propose ces fameuses cravates fines et en fasse, de nouveau, un accessoire de mode.
Depuis 3 ans, Hermès a diversifié ses propositions avec ses liverpool ou tie 7 (7cm), ses cravates en maille de soie à 4 cm, en tricot de laine à 6 cm, en twill de soie, en laine et soie ou en laine motif tartan frangée ou non, celes pour enfant, qui complètent ses classiques, ses fantaisies, en 8 ou 9,1 cm en twill de soie, ou celles en soie lourde, celles en natté de soie, celles roulottées en cachemire...
La grande nouveauté de cette saison est cette cravate foulard en soie vintage, une bande de soie pliée en deux pour former un cravate quand elle est pliée ou un foulard quand elle est dépliée. Très certainement le hit de cette saison, avec bien évidemment les losanges GM dont je suis un fervent adepte.
Avec ses 2 collections par an, avec 30 à 50 modèles par collection en moyenne, en 8 à 20 coloris par modèle, le choix est suffisamment vaste pour n'oublier personne.