brieuc75

Burberry Prorsum printemps été 2010 pour l'homme

Mi figue - mi raisin.

Cette collection est la suite de la précédente. Porte ouverte dirons certains et pourtant.
Christopher Bailey après avoir installé son univers avec succès, retravaille désormais son vestiaire, le fignole, le patine, l'embellit, l'enrichit. Comme un artiste qui reprend son écheveau, il reprend ses pièces maîtresses pour à nouveau les rendre intemporelles.

Au premier regard, l'impression est de voir des propositions pour l'automne, sauf lors du passage des couleurs pastels, le plus réussi.
Si on y retrouve ce style si agréable teinté de chic et de nonchalance, les nouvelles propositions sont peu nombreuses :
Un pull avec des bandes croisées sur le devant, des couleurs passées ou pastels et toute une collection de sac en toile ou en cuir allant jusqu'au sac à dos.
Des toiles enduites ou lavées ou des matières techniques comme sur ces blousons ou vestes sportswear en rouge ou jaune (déjà vu chez Hermès pour l'automne hiver à venir)

Une collection qui plaira aux amateurs de la marque et qui devrait décevoir ceux qui recherchent la nouveauté absolue.

Pour ceux qui vivent les shows à distance, voici une vidéo réalisée lors de la présentation de la collection Burberry Prorsum Homme Printemps-été 2010 le 20 juin à Milan, sur fond de la chanson des Razorlight "Burberry blue eyes":

Givenchy printemps été 2010 pour l'homme

Catch me

J'avoue rester hermétique aux collections homme de Tisci.
Cette nouvelle thématique "Latino Boy goes to Marocco" me laisse de marbre.
Après les gladiateurs, nous sommes en présence de catcheurs retournant au bled.
Alors même que les costumes me semblent très réussis et que les leggings s'imposent, tant les imprimés que les silhouettes demeurent matière à déguisement tout au plus.

Un lacher de mannequins

Paris, fashion week, défilés, donc des mannequins qui courent partout dans la capitale comme sur ce quai de métro, avec un mannequin vu une heure avant, à un défilé.

Avant le défilé Cerruti

L'ambiance était calme, sereine, détendue en arrivant au Musée de l'Homme.
Chacun s'affairait sans précipitations : mannequins allant et venant, staff en ordre de marche, photographes armant leurs appareils, acheteurs et journalistes arrivant par petites vagues, se retoruvant, discutant ou tout simplement consultant iphone ou autre smartphone.
La couleur gris perle du décor et la climatisation étaient sans doute pour beaucoup dans cette quiétude, alors même que le défilé affichait sa demi-heure de retard.

Les invités du défilé Cerruti

Hormis votre serviteur, il était possible de croiser, Bernard Montiel, Patrick Poivre d'Arvor, François-Xavier Demaison, Charles Berling, Kappauf et surtout Nino Cerruti en personne.

Je ne serai pas complet si j'omettais les bloggeurs présents (ou du moins ceux qui m'ont reconnu ;-) : le modalogue, Buzz2Luxe, Mademoiselle, Les Rhabilleurs, le Matérialiste et l'équipe d'Ykone.

Cerruti printemps été 2010 pour l'homme

Chaud Froid

Jean Paul Knott semble avoir vraiment pris ses marques dans cette maison italienne.
La présence de Nino Cerruti était très certainement un signe d'adhésion, de reconnaissance et de confiance.

Si lors des dernières collections, le style se cherchait entre pièces de podium et pièces de style, cette collection printemps été semble fusionner une vision nordique du créateur, maîtrisée, stricte, avec ses silhouettes aux allures d'une Jil Sander, ses couleurs neutres comme le blanc, le noir, le bleu marine ou le gris perle, et une vision italienne, ADN de la marque, avec son attitude teintée de nonchalence, ses couleurs olive, sable, bleu roi, moutarde.

Au delà de cette délicieuse combinaison "chaud-froid", c'est aussi un parti pris d'un homme qui accepte sa féminité. Jean Paul Knott est d'abord un créateur pour la femme et propose à l'homme des manches trois-quart, un foulard qui entoure le cou tout comme ces cols roulés montées haut, des tailleurs à l'allure militaire bien ceinturés, et une grande douceur dans les matières utilisées : laine, cachemire, cuir, peau comme ces sublimes t-shirts en peau.

Chaud-froid, homme-femme, autre combinaison contrastée : le volume. Des pantalons fittés sous un imperméable large, des chemises flottantes.

Une proposition de lifestyle, pour tous les jours, toute la journée sans coupure dans le temps : pas de costume strict pour le travail, ni de tenues du soir, ni même de proposition sport avec baskets mais une allure chic, intemporelle, pas mode, une belle élégance.

Les collections printemps été 2010 pour l'homme

A compter de demain et pour toute la semaine, retour sur les principaux défilés qui ont animé la planète mode à Milan et à Paris.

Pour bien commencer, je vous propose dès demain une journée spéciale Cerruti avec, entre autre, mon compte rendu sur le défilé Cerruti auquel j'ai assisté vendredi dernier.

Mon butin des soldes Hermès

Je finis cette semaine consacrée à Hermès par le butin des soldes du 24 juin dernier chez Hermès.

Un butin important et varié avec deux surprises :

- la première concerne la parfumerie. Hermès soldait pour la première fois cette saison des eaux de toilettes et parfums.
L'explication : il s'agissait de coffrets avec trousse de toilette qui ne seront plus reconduits ou d'édition limitée comme des flacons sérigraphiés. On y trouvait l'eau d'orange verte en eau ou en concentré, l'eau des merveilles, après la mousson ou sur le nil.
Je me suis donc offert un coffret trousse de toilette avec eau d'orange 100 ml, savon et gel douche pour 37 euros et une eau d'orange concentrée 100ml à 42 euros.

- la seconde surprise était de trouver mes "fameux" losange GM en cachemire et soie de l'hiver dernier après en avoir fait la demande à une vendeuse qui est allé les trouver en réserve : 3 losanges, 1 noir roulotté gris, 1 chocolat roulotté beige et 1 prune roulotté noir. Je suis reparti avec le troisième à 380 euros au lieu de 615 euros, et en prenant soin de répartir les deux autres aux clients que je connaissais.

Pour le reste, la liste est claire :
- une paire de chaussure derby quart en chèvre moka à 250 euros au lieu de 580
- une paire de chaussure derby quart en kangourou perforé gris, à 280 euros au lieu de 610
- deux cravates liverpool, l'une en laine frangée bleu/vert/rouge, l'autre en laine et soie gris foncé/noir/rose fluo, à 75 euros chaque au lieu de 135 euros
- une ceinture H5382 avec boucle H en cuir étoupe réversible noire, à 250 euros au lieu de 407
- une écharpe en cachemire gris "pure douceur", à 306 euros au lieu de 510
- un cardigan boutonné en soie bleu marine avec H dédale, à 360 euros au lieu de 890
- une chemise ajustée en popeline avec un pied de col amovible en soie, à 195 euros au lieu de 470
- deux cloches miroir paddock en soie rouge ou marron et blanc, à 90 euros chaque au lieu de 220.

Au delà de cette énoncé ruineux, je vous laisse regarder les photos.

Mes soldes Hermès

Dernière aventure des temps modernes.
Rituel bien installé.

Comme à l'accoutumée, lever à 4h30, arrivée sur les lieux à 5h30 avec une ouverture du Hall Neuilly à cette même heure permettant d'être au pus près de l'entrée, à l'intérieur.

J'y retrouve les habitués, certes japonais mais également le petit groupe constitué de Daniel, venu de Lyon, Dean de Munich, Susan de New York, la "mère agitée", la voisine du 16ème, Stéphane et son amie Catherine de Dinard (ma nouvelle amie), Denis Von Basel et tous les lecteurs et lectrices du blog (dont sev92) disséminés dans la queue qui n'aura eu de cesse de s'étendre de mon arrivée à l'ouverture des portes.

A 9h00, c'est la cohue et déjà les premiers achats mais moins frénétiques que les années précédentes notamment auprès des japonais qui ne se seront pas rués sur les grosses pièces (manteaux, blousons en cuir...).

Nous garnissons nos sacs au fil de l'eau et des stands visités.

Petite nouveauté : 3 cabines d'essayage ont été installées permettant aux plus pudiques de cacher enfin leur postérieur.

Dexu heures plus tard, après de nombreux allers retours entre les stands, essayages, échanges et avis des différents "convives", je passe à la caisse.

Petite sueur froide car comme à l'accoutumée : je ne calcule rien et découvre, toujours après avoir tapé mon code secret, le montant exact de mon addiction.
Comme je l'indique, cette addiction n'étant pas soignée, je ne suis pas responsable de toutes ces dépenses!

A dans 6 mois, pour de nouvelles aventures!

En photos
en haut : début de la queue à 5H30 (photo 1), dans le couloir avant 9h00 (photo 2), parmi les stands (photo 3)
en bas : Dean, moi et Daniel

Espadrille ou derby, coton ou lézard??

Le luxe se trouve à tous les niveaux qu'il soit discret ou porté avec fierté.

Qu'il s'agisse d'une paire d'espadrilles en coton, où la technique du tressage de la corde suppose un vrai apprentissage à ces chaussures derbys en lézard, le pied prend des allures d'Hermès.