Ce week end était placé sous le signe de la Madonne.
Nous avions eu nos places pour le 21, celles du 20 ayant été dévalisées sans pouvoir en acheter une. Cette soirée me donnait l'impression d'avoir été repêché.
Et puis cette semaine, nous avons été invité pour le 20 en Tribune Officielle. Bonheur intense.
Pour le 21, notre place en catégorie 1 s'est transformée, en nous faufilant dans les allées, en carré or! deuxième bonheur de revoir le spectacle plus près.
Après avoir traversé les abords du stade envahis de vendeurs à la sauvette qui semblent dépités de n'avoir pu vendre leurs places, nous sommes dans la place, l' et moi, dès 19h15.
Le lieu est immense et se remplit peu à peu. Première impression, la scène semble petite, tout comme les écrans. Deux M sont disposés de part et d'autre de la scène et paraissent un peu cheap.
La première partie est Bob Sinclar accompagné d'un rappeur américain, les deux soirs. Ils nous passent ses tubes pour commencer à réchauffer le public.
En parallèle, nous profitons de la tribune pour repérer les quelques people invités par NRJ, TF1 ou bien encore Jackie Lombard, la productrice de la tournée. Cette dernière s'active pour placer ses invités, donner quelques ordres aux vigiles et repartir boire une coupe de champ' parmi ses convives.
Kamel Ouali s'installe au dessus de nous, Faudel, à côté de nous.
Nous croisons Christophe Willem, avec sa nouvelle tête rasée, de nombreuses fois. Il restera debout à danser avec ses 3 amis toute la soirée.
Roger Karoutchi arrive accompagné d'un joli garçon.
Dimanche, nous croisons Kris Van Assche que nous reconnaissons grâce à ses baskets!
A 21h20, le Stade de France est plongé dans le noir, le concert peut démarrer.
D'emblée, j'avais entendu les critiques semblables à celles de la précédente tournée : elle chante en play-back, elle ne fait pas de rappel, elle n'est pas proche du public, elle est très professionnelle.
Cela ne m'avait pas empêché d'adorer le Confession Tour.
De ce concert, j'ai aiMé le Sweet :
- sa présence incroyable,
- la justesse de sa voix, (même si c'est un peu moins vrai le 2ème soir)
- le professionnalisme de son spectacle, un vrai show, désormais rodé, contrairement à ce qui avait pu être dit pour le concert de Nice qui était le premier de la tournée,
- les parti pris musicaux sur "La Isla" et le choix de "Doli Doli" sont excellents, tout comme "Like a Prayer" ou l'interprétation de "Give it to me", "She's not me" ou bien encore "Human Nature" avec Britney en vidéo.
- les vidéos très belles, notamment celles sur l'écran en forme de verre d'eau, celle de l'intro sur l'usine à bonbons,
- la première partie et la partie "gothique",
- les ajouts comme ce "It comes the rain again" d'Eurythmics ou le "Don't You Want" sur "Like a Prayer"
- les allusions aux années 80 et Keith Haring
- les apparitions de Justin, de Kanye West ou de Pharell Williams sur des écrans posés sur scène sont une bonne idée.
Je n'ai pas aiMé le Sticky :
- le stade trop grand qui ne permet pas quelle que soit la place de voir, hormis sans doute la pelouse or.
- la musique saturée. Sur Confessions, la production était plus léchée, plus fine, plus subtile. Les ajouts de Félix par exemple auraient mérité un remix plus travaillé et moins lourd. A ce titre, la version d'"Erotica" par Stuart Price est un modèle du genre
- le manque de chorégraphie ou leur côté moins spectaculaire. Le jeu de corde à sauter sur "Into the Groove" ne vaut pas le Jump,
- le manque d'instant magique,
- l'entrée en scène et la sortie qui ne sont pas assez travaillées et en tout cas bien moins spectaculaires que le précédent (toujours lui),
- ses tenues de boxeuses et ce short rouge ridicule, surtout quand en plus, elle joue de la guitare électrique;
- le passage vidéo sur Hitler et McCain, un peu maladroit... à valeur de convention démocrate,
- le manque d'adhésion du public, trop loin, sur des musiques pas toujours entraînantes comme ce Hung Up à la guitare, un peu raté, ou ce "borderline"
Après ces deux soirées, et il nous fallait bien ça, pour garder en mémoire, ce Sticky et Sweet Tour, j'ai apprécié le show tout en étant resté nostalgique du précédent.
Il me fait penser à une pâle copie du "Confessions Tour", des chansons moins bien retravaillées, des chorégraphies allégées au profit de la vidéo, et un stade trop grand pour en profiter.
J'attends de voir sa prochaine évolution, d'ici 2 ans, vers sans doute plus de guitare (sèche ou acoustique), du folk et forcément du rock.
La rentrée voit fleurir son lot de magazines féminins et désormais masculins qui permettent à chacun de se mettre à la page... de la mode.
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