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Dîner chez Patrice avec Brigitte, Hervé et Gwen.
Patrice a du s'inspirer de la nouvelle émission de M6 qui cartonne "un dîner presque parfait" pour nous concocter un repas qui aura le mérite de dénouer les langues.
Entre les chaises en or de Brigitte, le thé chez Gwen, la quête d'Hervé et l'hôte espagnol de Patrice, sans parler de mes supposées frasques, nous nous sommes bien régalés.
Nouvelle activité : la découverte des bois!
Après celui de Vincennes, direction le Bois de Boulogne avec L' et compagnie pour un pique nique des familles, à l'ombre des pins. Je garde toutefois un oeil sur la Tour Eiffel.
Dîner du samedi soir, en terrasse, dans le Marais avec David, Bruno et Laurent.
Un avant goût de l'été.
Tous les garçons qui passent devant nous, en profitent pour nous montrer le résultat du travail fait en salle de musculation durant tout l'hiver : un vrai défilé Michelin, Firestone ou Pirelli, Goodyear et Dunlop.
Une chose est sûre : ne partez pas en vacances sous-gonflé!
Petite promenade dans le Marais et découverte de la boutique ErotoKritos, au 99 rue Vieille du Temple, dans le 3ème.
Ce n'est pas un sex-shop mais la marque d'un créateur chypriote qui met en avant les couleurs acidulées et les coupes originales. près avoir été styliste chez Mugler et Martine SDitbon, la marque est créée en 1994 et vient de donner naissance a une ligne bis "Eros".
La vue d'un pantalon en vitrine me renvoie au sous sol pour une collection masculine avec de beaux tricots mélangeant les couleurs et un magnifique pantalon (magnifique car je l'ai acheté) en forme baggy tout en restant élégant.
Très certainement une des boutiques les plus hype de Paris et so what?
Au 129 rue de Turenne dans le 3ème, nous pénétrons dans ce nouveua lieu saint avec beaucoup d'espoirs.
Une déco mariant le blanc et le noir, avec ces rayonnages en bois peint, un luminaire assez design, une jolie collection de petits bijoux de créateurs, et une collection très décevante. Chère et sans âme, sans touche particulière. Des chemises button down à rayures à 170 ou 200 euros, des petits blousons déjà vus, des basiques à peine réinterprétés.
Ce collectif qui excelle pour les autres (Liberté pour Cacharel, Blason pour Vuitton, mini-collection pour Justice) semble moins imaginatif pour son compte?!
RDV de bon matin ce samedi 3 mai rue Charlot pour le début de pélérinage consacré aux soldes privées.
Nous franchissons une cour pavée, accédons à un immeuble fond de cour un peu miteux, un vieil escalier, des tomettes au sol. Un 1er étage avec une porte en bois peinte en noir et un écriteau blanc "show room". L'étage supérieur donne accès aux soldes privées de Gaspard Yurkievitch.
Une petite pièce, une dizaine de personnes, un grand rayonnage en cercle, des dizaine de boîtes de chaussures.
Un instant de pause afin de déterminer par où commencer. Une collection hiver bien soldée, une collection printemps été encore en boutique à - 50%.
Quelques belles pièces dont ce short vu dans bon nombre de magazines ou ces chaussures vernis grises et vertes en 45.
Au final aucun achat. Pas de vraie tentation et pas de prix plus bas que bas.
Entre le film et nos soirées bière frites, j'ai l'impression que cette ambiance me poursuit.
Nous nous retrouvons par hasard, à une soirée composée presqu'exclusivement de lillois.
Forcément bière mais aussi rigolades et un blind test à la Manu.
Il est des restaurants comme de certaines musiques, elle vous renvoie systématiquemet à une émotion, une rencontre, une personne.
Pour moi, ce restaurant, cette madame Shawn me fait penser à Manu. Non pas qu'il y a eu entre eux une histoire inracontable mais tout simplement car c'est lui qui me l'a présenté (le restaurant), qu'il l'aime (le restaurant) et qu'il nous le fait partager (son goût et l'addition).
Encore une belle soirée, avec Emilie, Laurent et Manu chez Madame Shawn!
Vous avez vu la pièce en direct ce samedi soir sur France 2. J'étais, avec L', dans le public!
Au Théâtre Edouard VII, cette retransmission de la pièce de Feydeau, "Tailleur pour dames", sur une mise en scène de Bernard Murat et une adaptation de Jean Poiret, nous a permis de découvrir une belle brochette de comédiens, une distribution luxueuse avec Pierre Arditi (Moulineaux), Emmanuelle Devos (Suzanne), François Berléand (Bassinet), sans doute le meilleur, Marie-Anne Chazel (Rosa), Marthe Villalonga (madame Aigreville), Chloé Lambert (Yvonne), Laurent Gamelon (Aubin), sans doute le plus drôle, Laurent Spielvogel (domestique), Fabienne Chaudat (madame d'Herblay) et Julie Farenc (Pomponnette).
L'histoire est bien du Feydeau, faite de quiproquos, de mensonges et de rires.
Une pièce portée par Pierre Arditi qui se prend pour Louis de Funès et en fait des tonnes, un Berléand très subtil et génial dans son rôle, Emmanuelle Devos absente, et la palme à Laurent Gamelon très drôle.
Six semaines de répétitions, dix comédiens, neuf caméras, deux réalisateurs, quatre représentations publiques uniquement, dont la dernière fut retransmise en direct.
La phrase du jour.
Je n'ai jamais trop cru à ces créateurs qui disent s'inspirer de la rue.
Populistes, démagogues, comment s'en inspirer quand la rue s'habille en créateur et autres marques de luxe? De quoi en sortir une grosse daube!
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