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Comme je vous l'indiquais dans l'agenda de la semaine, invitation d'Hermès pour le dimanche 1er juin, au 24 faubourg, pour un "Parcours d'Etonnement", agrémenté d'un brunch.
Une belle surprise et après un joli mois de mai, voici un beau mois de juin qui débute.
Grace au blog, grace à Facebook, j'avais trouvé mon homme Lanvin, le pass pour les soldes privées de Lanvin, la marque montante mondiale.
Une invitation pour le 22, mon nom sur la liste, accompagné de Raphael qui avait pris les devants nous positionnant en tête de queue, rejoint par Laurent. Une organisation sans faille avec barrage filtrant, contrôle des pièces d'identité semblaient nous assurer une journée fructueuse en plein débat sur les retraites (quelle idée, le jour où Lanvin solde?!)
Une attente légère, entourée des habitués des soldes, des bourgeoises accompagnées de leur mari et les fashionistas, habillées des dernières acquisitions, se refilant les dernières invitations et même du "Gérard Darel".
D'un côté les invités comme nous, de l'autre les VIP ou ceux de la liste de Mme Wang, la propriétaire de la marque qui pouvaient depuis le matin faire leurs emplettes.
A 13 heures, les barrières sont levées. Nous pénétrons sagement dans cet espace Catherine Max, de l'avenue Raymond Poincaré.
Les premiers portants étonnent par le nombre de vestes en taille 58, impression qui se confirme en s'enfonçant plus avant. Des rayonnages garnis de vestes de couleurs improbables, des chemises aux cols mous à rayures, de la maille comme ces gilets sans manches ou ces imperméables sans forme.
L'impression de se retrouver dans le Vétimarché de Niort et non aux soldes privées Lanvin.
Le doute s'empare de nous, mêlé d'une peur indiscible, celle de ne pas voir les bons rayons où les créations ont été soigneusement disposées.
Le pouls s'accélère, le pas presse pour traverser les allées, le regard inquiet scrutant chaque mouvement de client qui pourrait emporter l'objet convoité de la collection printemps été 2007, comme cette paire de basket au bout vernis, ce noeud papillon en soie ou bien encore ce gilet en cuir de kangourou et maille.
Mais rien, rien que ces maudits costumes en velours, à raie, de couleur. Puis le stand chaussures et ses modèles tous uniquement en taille 11.
Décidément, après avoir tourné en rond, le constat est limpide : il n'y a rien, rien que d'anciennes collections, vraiment anciennes. Aucun espoir. Comme les autres clients homme, nous nous regardons les uns les autres sans comprendre ce qui nous arrive.
Alors, je repars, dépité, avec ma carte de crédit en pleine dépression de se sentir inutile.
Pour une première chez Lanvin, le constat est affligeant.
Pour une petite lueur d'espoir : les femmes auront été bien servies, avec des collections récentes à se mettre sous la dent. C'est déjà ça.
On y vient progressivement, année après année, par petites touches, le rose s'installe dans le vestiaire masculin.
Alors que Bottega Veneta nous propose une tenue complète, il faudra préférer une pièce pour flatter le teint et illuminer la silhouette (c'est bien dit?! c'est du Séphora).
Une chemise à plastron vieux rose YSL, un jean rose pâle Dior (collection cruise 2007), des converse rose fushia, à porter avec un imperméable Burberry, beige poudré.
Une nouvelle semaine qui commence, forcément chargée avec quelques jours de congés : invitation à Baltard pour les quarts de finale de "La Nouvelle Star", une pièce de théâtre "La Vie Devant Soi", les soldes privées Yves Saint Laurent, peut être celles de Givenchy si Cuki me le propose, l'Anniversaire de Sandra et point final de la semaine : un Brunch chez Hermès, au 24 faubourg le 1er juin.
Ni gazon maudit, ni propreté de Paris, ce vert prairie est LA couleur de la saison.
Je ne parlerais pas du jaune, également tendance, pour ne pas faire jonquille.
Une touche, en jean, en cravate ou en tshirt, à moins que certains ne préfèrent le sac Jérome Dreyfuss.
Jean Gucci (270 euros), cravate Gucci (120 euros), tshirt Marc Jacobs - collection hiver 2007 (19 euros)
Soirée du samedi soir qui s'achève chez Nikko, le restaurant japonais rue de la Michodière, pas le meilleur parce que tenu par des chinois mais nous avons tenté la rue Sainte Anne, prise d'assaut. Refuge tranquille avec télé grand écran qui passe l'émission de TF1.
Un nouveau venu : Guy.
Soirée amusante en découvrant les amis ou connaissances communes, pas forcément rencontrées dans les mêmes circonstances, ce qui nous amène à beaucoup nous amuser...
Et de conclure par cette phrase qui sera répétée à l'envi les jours suivants : "c''st vraiment un tout petit monde"
J'avais connu le brunch dans cette "délicieuse" maison, nous découvrons ce samedi, avec Laurent, le cocktail en même temps que la nouvelle collection sur le thème du camélia, développée par cette joaillerie de la Place Vendôme.
Après avoir jeté notre dévolu sur les mignardises Potel & Chabot, nous découvrons les lieux du rez de chaussée commerçant, au 1er étage et ses salons discrets jusqu'au 2ème étage et sa vaste pièce qui découvre la Place.
Nous retrouvons JP aka Cuki et Annie, deux lecteurs du blog, en plein achat et évoquons nos futures invitations.typepad
Nadia Plesner est une artiste engagée.
Elle aurait pu séduire, comme bon nombre d'artistes, une grande marque de luxe qui aurait transformé ses tableaux en sacs à main.
Elle a fait le choix inverse.
Partant du principe que pour faire parler de soi, figurer dans les médias, être pourchassé par les paparazzi, le tout sans rien avoir à dire, il suffisait de porter un petit chien et d'arborer le dernier it-bag. Elle a décidé de s'investir en prenant à contre pied la société de consommation.
Pour mettre en avant l'affaire du Darfour, elle a donc réalisé cette toile de cet enfant noir, à acheter en tshirt ou en poster. Les fonds sont reversés à "divest for darfur"
Raphael me fait découvrir un nouvel italien, après celui du marché des enfants rouges. Sur les traces de François Simon, ce petit restaurant de 10 places, au 9 rue de Turenne, dans le Marais, propose une cuisine remarquable.
Toutes sortes de pâtes savamment cuisinées, assorties de sauces maison, des lasagnes végétariennes et un tiramisu plus vrai que le vrai, le tout matiné d'un accent italien qui nous transporte en 5 minutes en Italie.
C'est vraiment un joli mois de mai... la suite.
C'est pas beaucoup mais c'est déjà ça... Au regard de mes emplettes londoniennes, je vais décliner!
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