J'étais plutôt ravi de cette invitation à découvrir un spectacle sur le Nouvel An Chinois, qui me faisait penser, à priori, à ce qu'est Bharati pour l'Inde, un exercice artistique de "vulgarisation" sur la connaissance d'un pays.
Direction le Palais des Congrès, accueillant en grand nombre la communauté chinoise.
Très vite le doute s'est installé, déjà en lisant le programme qui ressemble plus à un programme de secte avec "Lumière d'Asie" et "la compagnie des arts divins", puis ces vigiles circulant dans les allées interdisant tout appareil photo et menaçant même de poursuites judiciaires! comme si certaines choses étaient à un cacher.
Et dès le lever de rideau, tout se confirme : un spectacle kitchissime, une musique digne du plus mauvais restaurant chinois, des castafiores de pacotille feignant le récital dans un grand opéra, l'absence de décor remplacé par une projection sur écran géant, des danseurs plus proches de Reda que de l'art du ballet.
L'arrivée, à la fin du premier tableau, de deux présentateurs, homme et femme, chargés de nous résumer les tableaux qui allaient suivre comme pour être sûr que tout sera compris fini de nous confirmer que nous étions au bon temps des années 50, au théâtre.
Les tableaux s'enchainèrent comme la danse du bol (qui ne tomba pas malheureusement), la simulation de la mer ou la pousse du forsythia. Le plus grotesque fut sans doute le tableau qui nous montra une jeune fille attaquée par de vilains communistes.
A la lecture du programme, nous comprîmes que ce spectacle réalisé par des chinois exilés aux Etats Unis ne pouvait être que grotesque.
Dommage pour l'année du rat.
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