Pas facile d'évoquer un spectacle pour lequel on est invité et de n'avoir qu'une envie : le démonter.
Un premier constat est de se dire que ce pauvre Don Quichotte est vraiment un poissard : son histoire d'une part, l'adaptation cinématographique de Terry Gillian avec Jean Rochefort qui a mal touirnée et enfin cette histoire (mal écrite) de ce conquistador parti à la guerre contre un moulin, le moulin rose, contrefaçon du Moulin Rouge, à Pigalle, pour chasser Daisy Belle s'exposant sur une affiche, les seins nus, en pleine pampa.
Le deuxième constat est que Jérome Savary, viré de l'Opéra Comique, aurait du gagner en humilité et rester caché plutôt que s'exposer pendant tout ce spectacle sur scènes, en nous racontant des blagues affligeantes.
Il reste Arielle Dombasle dont le seul intérêt est de nous exposer une plastique de poupée barbie, en prenant des poses à la "Little Miss Sunshine".
Vous l'aurez compris un spectacle melting-pot qui semble reprendre des passages des différents précédents spectacles écrit par Savary, sans queue ni tête, avec une troupe faite de bric et de broc.
Au Théâtre de Paris jusqu'au 2 mars.