brieuc75

Abercrombie & Fitch SS08 par Bruce Weber

Quand une marque, dont le nom ressemble à la dénomination d'une société de comptables, fait porter sa communication autour de la jeunesse, le plein air, le sportswear, sous l'oeil de Bruce Weber... qu'importe le vêtement!

Mes soldes Hermès de janvier 2008

Déjà 10 ans et le rituel des soldes Hermès est reparti.

Comme les Anciens le confirment, certaines choses ont changé et, bien évidemment, le changement peut provoquer quelques craintes : nouvel horaire (10H contre 9 h auparavant) et surtout nouveau lieu : le Palais des Congrès, porte Maillot, au 1er étage.

Après avoir connu les soldes rue du Faubourg ou celles de la salle Gaveau, le risque de se sentir apatride est grand.

Les premières craintes sont vite dissipées.
Etre à l'intérieur offre un confort inégalé, surtout en hiver.
De potron minet, (soit 6h30), j'arrive dans ce nouveau lieu, bénéficiant d'un parfait aiguillage et déjà apostrophé, enfin plutôt reconnu par un "C'est Brieuc!" des équipes Hermès déjà à l'oeuvre.
Il est vrai que 1er sur Google à "soldes Hermès" crée une petite notoriété dans ce milieu des afficionados des soldes Hermès, comme la rencontre avec Jean Marie qui interviendra plus tard.
15ème dans le peloton de tête, je retrouve les habitués, digne d'une distribution internationale, dont les clients japonais toujours aussi fidèles et arrivés tôt.
Je retrouve ensuite Dean, venu spécialement de Munich, Suzanne, new-yorkaise, personal shopper et donc Jean Marie, étudiant suisse en droit à Assas, dans le cadre du programme Erasmus qui aura découvert l'existence de ces soldes 5 heures auparavant, sur le blog, grâce à Google.

Pendant cette attente, comme à l'accoutumée, chacun y va du récit des précédentes soldes, des souhaits d'achat de la collectionneuse de châle depuis 1976, à celle des foulards ou celui à la recherche de la fameuse ceinture H.

10 heures, les "fauves" sont lachés, le nouveau lieu découvert avec ses longs stands blancs, rangés par thématique.
Les promotions sont aux alentours de 70% du prix boutique : foulard à 110 euros, cravate à 70, ceinture à 240, serviette de bain à 110, chemise à 150 au lieu de 350. Je tombe en arrêt sur le stand de l'art de la maison avec un sublime coussin en cuir tressé et mohair, le seul, l'unique, déjà dans mes bras.

Je repars vers midi et découvre une queue interminable...

Encore six prochains mois pour le prochain rendez vous.

3ème jour des collections homme automne-hiver 2008 à Milan

Suite des défilés à travers le spectre du pantalon dans tous ses états avec un Gucci à l'âme russe, un Cavalli gitan, un Neil Barrett ou bien Armani à Gstaad ou St Moritz.

Le pantalon de Gucci se la joue slave mais uniquement en forme jean, qu'il soit de velours, de toile, en cuir ou en laine.

Roberto Cavalli le préfère droit et large, dans une belle laine noire, jusqu'à cacher les chaussures.

Neil Barrett imagine un pays tout en neige pour un pantalon d'après ski zippé remplacé à l'intérieur d'un pantalon de laine à revers.

Giorgio Armani fait de même et y ajoute du néoprène.

Armani Exchange SS08 par Tom Munro

Avec Izabel Goulart et Miro Moreira

2ème jour des collections homme automne-hiver 2008 à Milan

La tendance se confirme : le pantalon prend le large.
L'autre tendance est que chacun garde son style : de Vivienne Westwood et ses corsaires punks comme Mc Queen, à Antonio Marras et ses italiens en tribu, à Bottega Veneta ou Gianfranco Ferré aux costumes à la Gatsby, à l'exception de Missoni qui délaisse ses imprimés pour les camaïeus monochromes, du sable au bleu. Prada reste l'exception et innove encore

Le pantalon de Vivienne Westwood est le plus transformiste, en sarouel, à courir après le train ou remplacé par une jupe.

Le pantalon d'Antonio Marras se prend un revers, en toile ou en laine, pour une démarche décontractée et joyeuse.

Celui de Bottega Veneta conserve ses couleurs passées mais son flanelle s'élargit et se plisse tout en bas, et parfois, joue les marins.

Le pantalon de Gianfranco Ferré prend le style des années 50, avec une veste croisée, un joli pull col roulé en cachemire, une sorte de prohibition qui autorise la prise de risques.

Le pantalon de Missoni, toujours le même selon les silhouettes, gagne une ceinture et deux pinces, qui élargissent la taille, pour un bas resséré, ce qui ne garantit pas toujours une silhouette allégée.

Enfin, McQueen le tirbouchonne en nous faisant du Westwood période bolivienne ou pré-colombienne?!

Mais celui qui a tout compris c'est Prada, enfin celle qui a tout compris, c'est Miuccia. Elle n'en fait rien de ce pantalon. Elle le prend tel quel. Juste un pantalon.
Mais c'est une femme et alors, elle le pare! En gris mais avec une colerette, une ceinture de smoking retravaillée en triangle, ou une couleur. On détourne l'attention en le cachant dans des bottes ou avec une chemise corset façon Majordome.
Magistral.

Du O'Bistro au Bar de l'Univers jusqu'à l'Adresse

Les trois dernières soirées sur Tours m'ont mené vers quelques lieux où la nuit respire.
Retour au "O'Bistro" pour leur petit menu savoureux et la vue des premiers fumeurs qui abandonnent leur table pour griller une cigarette. le restaurant se vide presque complètement pour quelques minutes.
Derrière la porte, le Bar de l'Univers, le seul grand Hôtel de la ville et son petit bar de nuit, avec une belle collection de whisky, son pianiste tous les jeudis soirs et une ambiance incomparable.

Enfin, un concept de brasserie dans une bibliothèque, déjà vu à Paris à "l'Appart", dénommé "l'Adresse", avec un patron charmant et un menu à 12,50 euros, simple mais efficace dont son potage aux légumes, ses frites maison et une petite mousse au chocolat, sans prétention comme le choix des livres mais qui permet de se sentir presque comme chez soi. "Presque" car la surface vitrée qui donne sur la rue gagnerait à être habillée de tentures.

O Bistro - 33 place Gaston Pailhou
Bar de l'Univers - 5 boulevard Heurteloup
L'adresse - 4 rue Nationale

Gavé de galette?

Promis c'est la dernière.
Tant de beurre, de poudre d'amandes dans l'espoir d'être roi, c'est presque fini en attendant, après la dinde, la galette, bientôt les crèpes...
Pour varier les plaisirs, séances de cadeaux surprises, rigolos et pas chers, tirés au sort, comme une compensation à ceux qui n'ont pas eu la fève, chez Aurélien, avec Alexandra, Marc, Laurent, L' et moi.

Coiffeur pour dames

Un scénario hollywoodien : Le célèbre coiffeur, Alexandre de Paris, célèbre en réalisant la coiffure de mariage de la Bégum Aga Khan ou celle qu'Elisabeth Taylor portait dans Cléopâtre, est décédé à l'âge de 85 ans. Il pourrait se réincarner dans l'un des deux bébés blonds nés ce weekend à Los Angelès : le garçon de Christina Aguilera ou la fille de Nicole Richie.

Photo d'Alexandre de Paris avec Karl Lagerfeld

Goyard voit double

Encore un nouveau chantier rue Saint Honoré juste en face de chez Goyard : Goyard!
Le succès venant, la tentation est toujours grande pour le malletier de faire comme ses concurrents et de s'agrandir.
Une histoire à suivre dans les prochains mois.

Prada Sport SS08 par Mariano Vivanco