J'avais évoqué le film lors de sa diffusion au festival de Berlin. Le voici donc sur nos écrans cette semaine.
Un film hagiographique, sans ce défaut de vouloir montrer qui il est, juste de le suivre longtemps et d'avoir quelques entretiens vrais.
Alors Karl achète un blouson doré chez Dior Homme, figure du satin avec du tippex sur ses croquis, regarde la météo de Nathalie Rihouet, a des toilettes à la devise percutante...
Tout ça et bien d'autres choses encore.
Son homosexualité, la solitude, le travail de création même si le mot travail n'est pas évoqué.
Parfois l'homme est filmé sans ses lunettes mais toujours engoncé dans ses vêtements, à peine un bras nu se dévoile.
Comme le film : en montrer un peu mais ne pas tout dévoiler.