vu et entendu au Palais des Sports Une première partie sympathique débute ce Jambalaya Tour, avec des chansons suaves, mélodieuses mais qui manquent de peps et de profondeur. Forcément cela inquiète d'autant que le public venu nombreux est composé à plus de 90% de sexagénaires.
Le public a vieilli comme le chanteur qui refuse le jeunisme et l'appel à de jeunes compositeurs pour moderniser son répertoire. S'il avoue avoir fait appel à une valeur montante (Henri Salvador!), sans parler de remix, un jeune compositeur permettrait peut être de remettre sur selle, cet ancien présentateur d'émission télé (la dernière séance)
Confortablement installé, enfin presque, le décor d'une demeure de la Nouvelle Orléans, avec fougères au balcon plante le décor pour accueillir un Eddy, 5 minutes plus tard, tout en costume de satin noir.
Inspiré de country, de folk et de la musique de la Nouvelle Orléans, le concert manque cruellement d'énergie : une sorte de nonchalence nous envahit voire de somnolence pour L'. Les chansons du nouvel album se suivent jusqu'à la reprise des anciens tubes qui réveillent la salle et L' pour l'occasion. On peut s'intérroger sur l'intérêt de sortir de nouveaux disques si seuls les anciens tubes sont repris par les spectateurs.
En fait de plat typique comme le jambalaya, la soirée a manqué cruellement de saveurs épicées et malgré quelques efforts des musiciens, aucun ouragan n'aura secoué le public.
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