Comme vous avez pu le constater, en tout cas pour les plus anciens lecteurs du blog, je suis un vrai citadin.
Rien ne me plait plus que de passer un week-end dans la cohue des grands magasins, la fureur du métro ou bien encore les lieux enfumés de la Capitale.
Quand on me parle de jardin, l’imagerie populaire (mais quelle horreur) me fait penser au jardin ouvrier des années 50, ou bien le parc où ma mère me promenais dans les années 70 (et oui, je les ai connues), mais aussi le parc de la Villette, son herbe fraîche et son cinéma en plein air, celui des Buttes Chaumont pour les mariages, ou bien encore mon balcon sur lequel j’entreprends depuis deux ans de faire pousser herbes aromatiques, lauriers blancs ou camélias roses.
Alors si je vous dis que j’ai passé mon week-end à arpenter, découvrir, flâner, rêver dans les Jardins de Touraine, allez vous me croire ?
Peut être pas, sauf si je vous dis que cette « exploration » s’est faite de chez moi, de mon salon, de mon canapé !
En effet, après avoir jouer les invités de prestige au Ministère de la Culture (voir le post ici) lors du lancement du livre « Jardins en Touraine », ma conscience, ou plutôt le fait que je me fasse offrir le livre, m’a incité à pousser la curiosité à tourner les pages. Que dis-je, tourner, je veux dire dévorer. Au propre comme au figuré : dévorer les lignes mais aussi envie de dévorer cette nature domptée, offerte au lecteur (je m’emballe).
Compte tenu de ma faible propension à garder ma concentration sur des pages et des pages emplies de mot, ce livre là a su garder un équilibre entre l’écrit et l’image (mon côté enfant préférant bien évidemment le deuxième aspect, n’en déplaise à l’auteur).
Et pourtant quelle belle promenade entre ces différents sites (châteaux, demeures, places ou lieux magiques), ces photos magnifiques et ces mots qui laissent vagabonder l’esprit. Décrire, en dire, mais pas trop pour garder une place à son imagination, prendre le temps de respirer, d’humeur tous ces parfums décrits, ces ambiances d’aube ou de soleil.
Alors, autant qu’un week-end avec Lastminute.com, qu’un film de James Ivory, qu’une séance de sophrologie, ce livre m’a ressourcé, détendu et donné envie d’y aller voir de plus près, dans ces jardins en Touraine.
Pour en savoir plus : http://www.jardinsentouraine.com/
Pour l'acheter : FNAC