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Une petite collection simple mais efficace (et sans doute ma préférée) qui brosse 3 thèmes : autour du jean, du pantalon cargo et du pantalon de ville.
Un vestiaire efficace et des propositions justes : un gilet de costume, un caban, un sac week end, des pulls à rayures ou découpées, autour de belles superpositions (aussi proposées chez Dior)
Une des collections les plus réussies des défilés et forcément un must have.
Sous une influence années 80, matinée de mod's (coupe de cheveux en brosse, grands manteaux en laine, petit pantalon de ville et grosse chaussures) et une nouvelle proposition pour défilé à travers le sarouel, Hedi Slimane revisite son vestiaire, désormais classique, par petites touches saison après saison : costume cintré mais avec revers, imperméable à grosse ceinture, blouson court en cuir ou lainage, la redingote aux bords satin, tshirts avec des motifs graphiques, de longues écharpes et des pulls oversized couvrant les mains (la touche hype vu chez pratiquement tous les créateurs). Les couleurs ont disparu et le noir est absolu.
Au final, un déjà vu revisité.
Véronique Nichanian propose une nouvelle collection classique, classique et nouvelle ?
Classique car les formes sont à l'identique pour un trench, le sweat à capuche, les pantalon en bas 21, les chemises ou les gavroches et car les matières sont à l'identique : soie, cuir, cachemire.
Nouvelle car ce vestiaire nous étonne à chaque fois par son luxe extrême, où chaque saison renouvèle la matière toujours plus lisse, plus douce, plus belle, ou ses couleurs d'une belle neutralité cassée par son bleu glacier, ou une nouvelle attitude gräce à ce nouveau cabas.
Le nouveau directeur de studio, Paul Helbers, nous propose sa 2ème collection pour Vuitton. Après avoir revu les formes, des coupes droites, des manteaux plus larges, il revoie la palette des couleurs. Sur une base classique, des tenues blanches ou noires, il fait évoluer progressivement son vestiaire en reprenant certaines idées fortes vues précédemment chez certains créateurs : un dégradé noir-gris ou bordeaux sur les costumes comme chez Prada auquel il reprend également les cravates peintes sur soie, des baskets orange fluo vues chez W<, un pantalon vert vu chez Paul Smith. Une collection typé "déjà vu" mais une nouvelle vision d'un homme classique qui n'a pas peur de surprendre comme cette veste grise avec ses gros pois bleu et rose.
Comme à son habitude, Vuitton n'oublie pas de nous proposer une nouvelle collection de sac sur la base du monogram ou la poursuite du cuir bequia.
Pour être franc, je n'aurais pas eu l'idée spontanée de mettre en avant Rykiel tant les collections précédentes se ressemblaient les unes aux autres, se copiant au fil du temps.
Ce défilé même s'il garde l'esprit Rykiel le renforce encore avec encore et encore de la maille, mais sans le côté parodie ou caricature. Le style est là mais a le mérite de se renouveler, avec un vestiaire moins formel et plus de désinvolture. Une attitude qui se rapproche encore plus de la femme Rykiel!
Je vous rassure (enfin j'espère) : il ne s'agit pas de traiter de la sodomie pour un contrat TUC (vous savez l'ancêtre du CPE) avec un mac mais de l'Apéro du dimanche soir chez Virginie.
En fait Virginie, notre hôtesse, ressemble comme deux gouttes d'eau (quoique nous avons bu du vin blanc) à Jeanne Tripplehorn, l'actrice qui se fait sodomiser par Michael Douglas dans Basic Instinct.
Déjà un mot d'expliqué.
Nous nous retrouvons Stéphane "name's dropping", Thierry "mais non Vanessa Paradis n'est pas anorexique" et moi "oups je crois que j'ai dit ue connerie" chez Virginie à déguster des "j'ai des TUC, heeiiinnn!" et des phrases cultes :
" T'as des plans pour avoir un mac ?
Non j'ai des plans cul!".
Malgré les apparences , une soirée délicieuse, rue de Maubeuge dans le 9ème.
Date de sortie : 24 Janvier 2007
Réalisé par Catherine Corsini
Avec Karin Viard, Eric Caravaca, Jacques Weber
Film français.
Genre : Comédie
Durée : 1h 30min.
Année de production : 2006
Distribué par Pyramide Distribution
Le speech allociné : Julien est un jeune auteur qui rêve d'être édité. Il réussit à obtenir un rendez-vous avec une éditrice redoutable Judith Zahn. Celle-ci ne lui reconnaît aucun talent mais le trouve à son goût. Il se laisse séduire et devient son amant.
Un soir, par curiosité, il fouille dans ses affaires et découvre une histoire qui le passionne, l'histoire du père de Judith, révolutionnaire des années 70 mort au combat en Amérique du Sud. Julien décide d'en faire un livre sans rien en dire à Judith. Quand il lui montre le manuscrit, elle se sent volée, trahie... Elle lui interdit de le publier et rompt avec lui.
Il passe outre. Le livre est un énorme succès. Furieuse, Judith se sert d'un stratagème pour faire tomber Julien. Mais sa vengeance accomplie, elle ne la savoure pas comme elle l'espérait...
Une comédie romantique piquante réussie, c'est plutôt rare. Le film est complètement réussi avec Karin Viard qui dès les premières secondes du film emporte le public et le fait adhérer à cette histoire tendre et cruelle d'ambitieux, égoîstes, en proie avec leurs failles.
Tous les acteurs dont Claire Maurier, la maman d'Antoine Doisnel, apportent chacun une touche qui rend le film attachant.
Rue des Martyrs, une machine à bronzer abandonnée dans la rue.
Passage par le Murano avec Laurent pour une pause agréable après avoir affronté le froid d'un samedi après midi, et profiter de la cheminée qui a fait la renommée de l'établissement, en terme de design.
La denrière fois, nous étions en plein été et pour être franc, cet élément de décoration n'apparaissait pas comme essentiel : http://brieuc75.typepad.fr/soundtracktomylife/2005/09/un_verre_au_mur.html
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