Miuccia Prada nous offre pour ce défilé une nouvelle analyse de l'évolution de l'homme : un passage entre la bête sauvage conceptualisée (manteau en fourrure, pull oversized, reliefs yéti) et le futurisme soviétique (couleurs acryliques, silhouettes affinées, chaussures incroyables), une version sixties du mari de fantomette au pays des animaux.
Les propositions, sur une base de noir et de gris anthracite, sont très riches : un manteau en fourrure, un pantalon fuseau, un ensemble jogging en matière techno ou mohair, un pull en angora, des chaussures vernis vert bouteille ou en cuir délavé, des couleurs dégradées, des sacs en plastique jaune orangé.
Comme à son habitude, un vrai succès, une des meilleures propositions, à voir en boutique après le passage du tamis commercial.
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