Date de sortie : 03 Mai 2006
Réalisé par Christian Vincent
Avec Isabelle Carré, José Garcia, François Cluzet
Film français.
Genre : Comédie
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2005
Le speech Allociné : Quatre étoiles est une histoire d'argent, donc de sentiments.
C'est l'histoire d'une fille qui hérite de 50 000 euros dont elle ne sait pas trop quoi faire. C'est encombrant, l'argent. Ca vous attache, comme les sentiments.
Elle décide alors de les dépenser en filant sur la Côte d'Azur. C'est au Carlton qu'elle tombe sur Stéphane. Lui, c'est l'argent des autres qui l'intéresse. Stéphane va en vouloir à l'argent de Franssou. La demoiselle ne va pas se laisser faire. Ils vont faire cause commune, tenter d'escroquer un troisième larron, ex-pilote de course.
Une histoire qui mélange vice et vertu, argent et sentiments.
On s'est tous posé la question de savoir ce que l'on ferait d'une somme d'argent plus ou moins importante qui nous arriverait après un héritage ou pourquoi pas aussi comme un gain de jeu d'argent.
Une vision capitaliste : le placer en épargne ou dans une entreprise pour le faire fructifier ou bien encore le dépenser.
J'avoue que l'exercice est troublant car la dépense n'est pas une dépense utile ou de confort mais surtout une dépense de plaisir : tout lacher et partir dans un monde qui aujourd'hui est plein de contraintes. Notre héroîne ne se pose pas trop de questions et ressemble parfois à notre "Dilettante" autrefois incarnée par Catherine Frot. Si le Carlton de Cannes n'est pas forcément une destination de fantasme, il a au moins le mérite de la faire entrer dans un autre monde, même si ce monde ne nous est montré qu'au travers de ses profiteurs, ou de sa fausse jet set.
Le jeu entre Isabelle Carré et José Garcia est particulièrement efficace et drôle : ce jeu du chat et de la souris qui s'attirent et se renvoient. Cette comédie qui veut se rapprocher de l'ambiance des films américain des années 50 (Franssou toute en sensualité et Stéphane Esteban en macho au coeur tendre)déploie une belle légèreté, évitant le creux et se termine bien, l'argent n'étant au fond qu'un second rôle.