rappel des épisodes précédents : nous avions quitté Bruno, au moment où la soirée d'anniversaire d'Alexandra battait son plein (Bruno l'était aussi : plein). Il était parti, le visage défait (voir photos de la soirée), titubant dangereusement comme un rugbyman essayant les boots à talons Jonny d'Yves Saint Laurent, dans la nuit noire.
Depuis ce temps, plus aucune nouvelle. Notre lacheté naturelle, mue par la crainte de nous faire enguirlander après s'être moqué de ce pauvre hère, ne nous avait pas permis de l'appeler, imaginant de ce fait, le découvrir quelques jours plus tard, mort dans son vomi ou dévoré par son chat (qu'il n'a pas - mais "l'image" me plait).
Et là, ce samedi, à 14h, nous le découvrons, ce fringant garçon se fringuant chez Vuitton, avec quelques oeillades au délicieux vendeur. Oui Bruno is still alive, grand (dommage je ne peux pas lui chiper ses vêtements), la peau brillante (enfin grasse), le poil lustré (pas rasé depuis quelques jours), la langue bien pendue (bitch!) et le porte monnaie infidèle, comme l'illustreront les nombreux achats effectués chronologiquement chez Vuitton, Hermès, Manfield, Séphora, et Zara (grandeur et décadence, mais il faut bien aussi dépenser la monnaie!).
Il ne nous faisait pas la tête, juste une belle gueule de bois et l'absence de souvenirs de la soirée (sauvés), complétés ensuite par deux semaines de travail intensif.
Ce message s'adresse donc à tous ceux qui le connaissent et qui l'ont vu à la soirée : Bruno ne nous en veut pas, appelez le!
Une petite pause déjeuner chez notre japonais de la rue de Sèze et la frénésie d'achat de Bruno m'ont aidé à oublier pour l'instant ce magnifique short Vuitton et me rabattre sur une malheureuse chemise Zara et une paire de chaussures Monderer.